Le Congrès Détergence 2025 s’est tenu dans un contexte de profonde mutation du secteur. En ligne avec les objectifs européens de durabilité, de simplification réglementaire et d’innovation, cet événement a rassemblé les acteurs clés de la détergence pour faire le point sur les évolutions majeures à venir. Des mises à jour réglementaires à l’essor des produits biotechnologiques, en passant par les exigences croissantes en matière d’étiquetage et de biodégradabilité, retour sur les temps forts du congrès.
La première partie du congrès a été marquée par un panorama dense des actualités réglementaires, avec plusieurs textes européens en cours de révision ou récemment adoptés :
L’entrée en vigueur de la révision du CLP pose de nombreuses questions pratiques. Les industriels s’interrogent sur :
Un consensus émerge sur la complexité de cette réforme, qui nécessitera des guides d’interprétation clairs et des périodes transitoires réalistes.
Le futur règlement détergent introduira notamment le Passeport Produit, un document numérique centralisant toutes les informations réglementaires d’un produit. Ce passeport remplacera la déclaration de conformité et devra être accessible à tous. Par ailleurs, le texte révisé devrait faciliter le travail des autorités et des industriels en harmonisant davantage les exigences de mise sur le marché.
Les allégations environnementales sont au cœur du Pacte Vert européen. Le congrès a mis en lumière les défis suivants :
Cette réglementation, bien qu’ambitieuse, suscite des inquiétudes : complexité des textes, contradictions possibles entre règlements, lourdeurs administratives, divergences d’interprétation entre États membres. Le guide français du CNC (Conseil National de la Consommation) permet d’anticiper les règles qu’imposera cette nouvelle réglementation.
Le congrès a fait un zoom sur le 1,4-Dioxane, substance cancérogène (H350) et considérée comme Persistante, Mobile et Toxique (PMT). Présente à l’état de trace dans de nombreux tensioactifs de type polyoxyéthylène, sa restriction est portée par l’Allemagne et est en cours d’évaluation au niveau Européen. Les études d’impact socio-économiques révèlent la difficulté de proposer des alternatives rentables. Ce sujet illustre parfaitement le dilemme entre protection de la santé humaine et faisabilité industrielle.
L’intégration de microorganismes dans les détergents est une tendance en forte croissance. Cette innovation soulève cependant plusieurs enjeux :
En l’absence de cadre harmonisé européen, les acteurs s’appuient souvent sur les exigences d’autres pays (Canada par exemple), qui imposent des évaluations de risque et des notifications spécifiques.
La biodégradabilité reste une obligation réglementaire dans les dossiers détergents. Les évolutions en cours pourraient inclure :
Ces évolutions visent à mieux encadrer l’impact environnemental global des produits de détergence, sans pour autant freiner leur innovation.
Deux nouvelles filières de Responsabilité Élargie des Producteurs (REP) sont entrées en vigueur :
Ces REP ont pour objectifs : la réduction des déchets, leur meilleur traitement, et la sensibilisation des consommateurs à l’éco-conception.
Le Congrès Détergence 2025 a mis en lumière l’intensité du moment que traverse le secteur. Si l’Union européenne multiplie les initiatives pour encourager les produits durables, elle impose aussi aux industriels une charge réglementaire de plus en plus lourde et complexe.
Pour les professionnels de la détergence, l’enjeu est double : rester en conformité avec des textes en constante évolution, tout en continuant à innover face aux attentes sociétales en matière de sécurité, de santé et d’environnement.
Ce congrès a été l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques, de partager des retours d’expérience, et surtout de rappeler la nécessité de dialogue permanent entre régulateurs et industriels pour construire ensemble la détergence de demain.
Contactez nos experts gratuitement pour plus d’informations.
Le Congrès Détergence 2025 s’est tenu dans un contexte de profonde mutation du secteur. En ligne avec les objectifs européens de durabilité, de simplification réglementaire et d’innovation, cet événement a rassemblé les acteurs clés de la détergence pour faire le point sur les évolutions majeures à venir. Des mises à jour réglementaires à l’essor des produits biotechnologiques, en passant par les exigences croissantes en matière d’étiquetage et de biodégradabilité, retour sur les temps forts du congrès.
La première partie du congrès a été marquée par un panorama dense des actualités réglementaires, avec plusieurs textes européens en cours de révision ou récemment adoptés :
L’entrée en vigueur de la révision du CLP pose de nombreuses questions pratiques. Les industriels s’interrogent sur :
Un consensus émerge sur la complexité de cette réforme, qui nécessitera des guides d’interprétation clairs et des périodes transitoires réalistes.
Le futur règlement détergent introduira notamment le Passeport Produit, un document numérique centralisant toutes les informations réglementaires d’un produit. Ce passeport remplacera la déclaration de conformité et devra être accessible à tous. Par ailleurs, le texte révisé devrait faciliter le travail des autorités et des industriels en harmonisant davantage les exigences de mise sur le marché.
Les allégations environnementales sont au cœur du Pacte Vert européen. Le congrès a mis en lumière les défis suivants :
Cette réglementation, bien qu’ambitieuse, suscite des inquiétudes : complexité des textes, contradictions possibles entre règlements, lourdeurs administratives, divergences d’interprétation entre États membres. Le guide français du CNC (Conseil National de la Consommation) permet d’anticiper les règles qu’imposera cette nouvelle réglementation.
Le congrès a fait un zoom sur le 1,4-Dioxane, substance cancérogène (H350) et considérée comme Persistante, Mobile et Toxique (PMT). Présente à l’état de trace dans de nombreux tensioactifs de type polyoxyéthylène, sa restriction est portée par l’Allemagne et est en cours d’évaluation au niveau Européen. Les études d’impact socio-économiques révèlent la difficulté de proposer des alternatives rentables. Ce sujet illustre parfaitement le dilemme entre protection de la santé humaine et faisabilité industrielle.
L’intégration de microorganismes dans les détergents est une tendance en forte croissance. Cette innovation soulève cependant plusieurs enjeux :
En l’absence de cadre harmonisé européen, les acteurs s’appuient souvent sur les exigences d’autres pays (Canada par exemple), qui imposent des évaluations de risque et des notifications spécifiques.
La biodégradabilité reste une obligation réglementaire dans les dossiers détergents. Les évolutions en cours pourraient inclure :
Ces évolutions visent à mieux encadrer l’impact environnemental global des produits de détergence, sans pour autant freiner leur innovation.
Deux nouvelles filières de Responsabilité Élargie des Producteurs (REP) sont entrées en vigueur :
Ces REP ont pour objectifs : la réduction des déchets, leur meilleur traitement, et la sensibilisation des consommateurs à l’éco-conception.
Le Congrès Détergence 2025 a mis en lumière l’intensité du moment que traverse le secteur. Si l’Union européenne multiplie les initiatives pour encourager les produits durables, elle impose aussi aux industriels une charge réglementaire de plus en plus lourde et complexe.
Pour les professionnels de la détergence, l’enjeu est double : rester en conformité avec des textes en constante évolution, tout en continuant à innover face aux attentes sociétales en matière de sécurité, de santé et d’environnement.
Ce congrès a été l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques, de partager des retours d’expérience, et surtout de rappeler la nécessité de dialogue permanent entre régulateurs et industriels pour construire ensemble la détergence de demain.
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