Le rapport de l’Öko-Institut fait jaser

December 3, 2014

Des représentants d’industries ont fustigé un rapport récemment publié par l’Öko-Institut.

Un consultant a passé en revue des substances susceptibles d’être prioritaires à l’ajout dans la directive des restrictions d’utilisation pour certainessubstances dangereuses (RoHS2)dans le cadre des Équipements Électriques et Électroniques (EEE).

Fern Abrams, directrice des affaires réglementaires à l’Association Connecting Electronic Industries(IPC) déclare que dans ce rapport, les données de l’Institut ont été mises en avant au détriment de celles de l’ECHA pour l’estimation sur la quantité de Tétrabromobisphenol A (TBBPA) sur le marché européen.

Les données fournies par l’ECHA indiquent que 1 000 à 10 000 tonnes de TBBPA sont produites ou utilisées en Europe alors que l’Institut n’en déclare que 1 000 à 2 500 pour les EEE ; mais 6 000 à 20 200 tonnes seraient importées sur le marché.

Inneke Claes, Manager du pôle environnement àEurometauxprécise que certains composés métalliques n’auraient pas dû être prioritaires car « ces procédés chimiques sont inexistants au sein des EEE » ; en revanche elle précise que l’Öko-Institut a permis de faciliter le dialogue des parties prenantes et que la contribution de celles-ci se reflète dans le rapport.

La coordinatrice de projet Frida Hök deChemSecsalue l’intérêt du rapport. Elle ajoute que le PVC doit attirer l’attention quand il en vient aux EEE et « l’Institut a bien fait de le mettre en avant et de s’attarder sur les quantités ». Cependant elle maintient que le TBBPA n'aurait pas dû être considéré isolément, mais directement avec d'autres retardateurs de flamme bromés du même groupe.